Allégeances Oane de Surgères (Juin 1459)

Alors que la comtesse Icie venait de prêter serment, impatient de rejoindre ses amis et fesoyer en l'honneur de leurs seigneuries, kiriell se décida à s'avancer à son tour.
posant genoux à terre comme à la tradition il releva la tête et plongea dans le regard océan de la comtesse Oane, ce bleu rassurant qui lui rappelle son port de la Rochelle.

Moi, Kiriell de la Rose noire, seigneur de l'Aiguillon sur mer, renouvelle mon allégeance à Poitou.
je vous reconnais, vous, Oane de surgères, comtesse de Poitou et vous fait serment de fidélité, d'aide et de conseil tout au long de votre règne.
je ferais de mon mieux pour être présent chaque jour à vos cotés, présent dans notre OST, et ce pour votre sécurité et le bien de Poitou mon comté.

kiriell baissa alors le regard, attendant la réponse de sa grandeur pour pouvoir enfin aller se sustenter des mets apportés avant que toutes les cerises disparaissent sous le palais des fins gourmets.

Le visage d'albâtre s'éclaira d'un sourire cerise en voyant le trépidant sire de la rose noire s'avancer pour faire à son tour ses allégeances. Elle avait redécouvert cet homme entre les murs de la caserne et appréciait son allant. Le jeune homme s'aventura à plonger son regard dans le sien une fois agenouillé. Sans doute quêtait il ainsi la sincérité de l'échange se dit elle et elle se dit que cela devrait etre obligatoire. Elle soutint donc ce regard sans ciller et écouta avec attention le serment de Kiriell. A la toute fin, une fois les mots épuises, il baissa le regard. La jeune femme prononça alors ses propres voeux

Nous, Oane de Surgères, comtesse de POitou par la grasce du Très haut et la volonté du peuple poitevin, somme heureuse de pouvoir compter sur vostre fidélité vostre sincérité et vostre talent tant à la plume qu'à l'épée.
Nostre OST peut etre fier de vous compter en ses rangs, Kiriell de la Rose Noire, seigneur de l'Aiguillon sur Mer

Ainsi, vous estes le nouveau voisin de sire Xedar d'Esnandes...

Oane sourit : elle avait surpris le regard en coin vers les agapes.

Nous vous jurons de vous protéger lors de nostre règne, de vous assurer la Justice et la Subsistance.

Oane se leva et attendit que le jeune rochelais se relève.

Et pour preuve de nostre bonne foy, nous avons d'ors et déjà commencer à assurer la Subsitance...

Oane sourit malicieuse puis laissa repartir le sire attendant qu'un(e) autre s’annonce.

Quentinx s'avança devant la Comtesse et posa un genoux à terre

Moi, Quentinx, Seigneur de Saint Vincent Sterlanges, fier soldat de l'Ost, je jure fidélité aide et conseil au Comté du Poitou, à son peuple et à sa Comtesse.
Mon épée est au service du Poitou, depuis des années et jusqu'à la fin de mes jours !

De retour de retraite Gauvhin est prêt pour l'allégeance en la salle du Trône, il n'y a plus grand monde à passer, sentant son tour venir, il s'avance vers la nouvelle comtesse, pose un genou à terre.

Moi, Gauvhin de Plantagenêt, seigneur de Gauvhin seigneur de Saint Georges de Montaigu, renouvel mon serment d'allégeance au Poitou.
Je vous reconnais, vous, Oane de Surgeres, comme comtesse du Poitou et je vous fais serment de fidélité, aide et conseil.
Que votre règne sera placé sous le signe auguste de la concorde.

Oane vit s'approcher un homme grand et blond comme les blés, elle le reconnut pour l'avoir vu au sein de la caserne. Elle le suivit du regard et l'écouta alors qu'il présentait ses allégeances puis, elle dit de sa voix haute et claire

Que nostre OST puisse compter des hommes tels que vous en ses rands est la force de nostre comté
Quentinx, Seigneur de Saint Vincent Sterlanges, je vous jure Protection, Justice et Subsistance le temps de mon règne.

Quentinx eut à peine le temps de se relever que Gauvhin se présentait déjà.

Je ne vous attendais poinct de si tôt sire Gauvhin.
Vostre puissante famille sert le Poitou depuis des années et j'espère pouvoir compter en tous temps que vante bise sur vostre appui à vous qui en estes le légitime héritier.
Gauvhin de Plantagenêt, seigneur de Saint Georges de Montaigu, je vous jure Protection, Justice et Subsistance le temps de mon règne.

Elle se leva et une fois qu'il fut relevé lui dit en aparté

Comment se porte la cadeau de vostre soeur ?

Le grincement d'une épée sortant de son fourreau attire alors les regards vers le couple Garion, toujours en deuil. Le faible de Sobrié pointé vers le sol, le Comte de Châtellerault s'avance vers la Comtesse Oane.
-Comme toujours, les Garion auront à coeur de donner leur bras et leur esprit à la bonne marche du Poitou.
Il pose son genou au sol devant la De Surgères et plonge son regard d'encre dans l'océan de la donzelle, prenant appui sur la garde de son épée.
-Au nom de Sa Grandeur Sophie Garion, Vicomtesse de La Chaize le Vicomte et de nous même Notre Grandeur Cyphus Garion, Comte de Châtellerault, Baron de Tiffauges et Seigneur d'Erguenault; nous renouvelons notre allégeance au Comté du Poitou.
Iuramus obsequium, auxilium et consilium!

Sophie, droite et digne derrière lui dans une éclatante robe blanc et sang regarde son époux prêter allégeance à la comtesse Oane.

Ce n'était pas dans les habitudes de Carmena de rentrer dans la salle des trônes... Et qu'il est bon de changer ses habitudes!! Pour une fois, et même pour la première fois, Carmena avait décidé d'accompagner son mari, Xavix, à la cérémonie d'allégeances. Vêtue pour l'occasion d'une tenue noire et verte, elle pénétra dans cette somptueuse salle au bras de Xavix. Elle reconnut quelques personnes dont Allydou qu'elle avait eu le plaisir de croiser à La Trémouille et fit un sourire assez gênée... La comtesse présente ne semblait qu'inspirer le respect...

Doucement, elle s'avança et prit ses repères dans cette immense salle.

Xavix était arrivé au bras de son épouse Carmena, ils avaient fait le tour de la salle pour saluer leurs amis et autres nobles présents, puis se tenaient pas très loin du trône afin de pouvoir s'approcher en quelques pas lorsque leur tour serait venu.

Carmena ne semblait pas très à l'aise, mais Xavix tentait de la rassurer autant qu'il le pouvait.

Tout deux observèrent l'avancement des allégeances en patientant leur tour.

En aparté avec la comtesse Oane, il lui répondit :

Je vous remercie, oui je suis de retour plus tôt que prévu, et bien entendu vous aurez mon appui incoditionnel, j'ai trouvé plusieurs solutions me concernant grâce à cette retraite.

Le volatile se porte bien, merci, et ma soeur en apprend chaque jour sur la fauconnerie. Si vous en voulez un, vous n'aurez qu'un mot à dire

Poitevin Pure Souche Nombre de messages : 697 Date d'inscription : 14/10/2006

Theodebert avait emboité le pas à ses amis de Saintes. entrant dans la salle il vit nombre de belles dames et de grands Seigneurs qu'il estimait profondément. Il rejoignit les nobles massés près du trône de la comtesse.

Cher sire Gauvhin de Plantagenet vous estes bien généreux, mais je ne saurai accepter un tel present ayant moi mesme deux crécerelles soit une de trop pour une seule femme

Oane lui sourit d un regard entendu puis sentant que les Garion s impatientaient, laissa Gauvhin pour retourner sur le trone. Elle écouta Cyphus faire ses allégeances tut en dardant son regard ocean sur le couple

Cher comte Cyphus Garion et chère comtesse Sophie Garion,

je note que vous avez fait allégeances au Poitou en évitant soigneusement de me prester allégeances a moi, vostre comtesse.

A moi qui fut le juge de en cette affaire de Haute Trahison concernant la prise du castel pictave.

Je puis comprendre vostre amertume et mesme que vous cristallisiez vostre ressentiment sur ma personne. Je gage que vous saurez m être fidele malgré cela durant mon règne et apporter le meilleur de vous mesme pour le Bien du Poitou.

Je vous accorde Protection, Justice et Subsistance pour la durée de mon regne.

Cyphus se lève, rengaine sans un mot, s'incline et fait demi tour. Il attrape doucement la main de son épouse et ils retournent à leurs places.

Et la cérémonie suivait son cours avec son lot de courriers qu'il fallait apporter

Citation :: Par la grâce d'Aristote, salut.
nous, Nahysse de Plantagenêt, baronne de Lusignan,

à Sa Grandeur Oane de Surgères, Comtesse du Poitou par la grâce des urnes,
à Poitou

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Oane de Surgères, Comtesse du Poitou par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer.

Ecrit et ratifié, le 5 juin 1459,
Qu'il en soit ainsi .

Nahysse de Plantagenêt, Baronne de Lusignan

Citation :: Par la grâce d'Aristote,
nous, Jehan de Proisy-Fortunat, humble Vicomte d'Olonne, Seigneur de l'Hermenault en Poitou,

à vous, Oane de Surgères, Comtesse du Poitou par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzeraine vous, Oane de Surgères, Comtesse du Poitou par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais obsequium, auxilium et consilium,

Que si un conflit venait vous opposer vous, Oane de Surgères, Comtesse du Poitou, notre suzeraine, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Jehan de Proisy-Fortunat, Vicomte d'Olonne et Seigneur de l'Hermenault en Poitou, a écrit et ratifié,

le quatrième de juin de l'an mille quatre cent cinquante neuf.
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Theudrik s'était tenu à l'écart et observait la lente progression des allégeances. Le temps défilait et il lui fallait rejoindre la Trémouille pour partir en voyage. Il sentait bien que ce n'était pas encore son tour, mais la patience n'était pas son fort, surtout après avoir vu le silence des époux Garion en réponse aux paroles obligeantes de la Comtesse. Donc, il prit son inspiration et s'avança devant le trône du Poitou, sortit Morigane de son fourreau, la posa pointe vers le sol et mit un genou à terre.

Votre Grandeur, je n'apparais peut-être pas au bon moment au niveau protocolaire, mais ...

baissa la tête, un peu honteux

... on m'attend pour voyager. Cependant, c'est de toutes mes forces que je jure de servir mon Comté et vous apporter mon respect (obsequium), mon aide (auxilium) et mon conseil (consilium) à vous, la représentante élue du Poitou.
Puisse votre règne se dérouler dans la plus grande sérénité possible, afin de poursuivre l'œuvre de vos illustres prédécesseurs et renforcer la grandeur de notre Comté.

Theud releva la tête et sourit à la Comtesse, espérant, en son for intérieur, pour elle et le Poitou que rien de grave n'arrivât en son absence, ce qu'il ne se pardonnerait pas, même s'il savait bien que nul n'était indispensable en ce bas monde, et surtout pas lui.

Oane vit s'approcher son premier amour d'enfant et ne put réprimer un sourire cerise. Elle se souvenait avec émotion de ce poitevin qui l’accueillit le premier il y a 19 ans déjà lors de son retour à Poitiers. Elle se revoyait jouant sur la muraille dans une vieille cote de maille trop grande pour elle traînant une épée rouillée qui avait bien faillit la déséquilibrer et al faire sombrer par plus de trente pieds. Sans doute Theudrik lui avait-il sauvé la vie ce jour là. Elle posa son regard bleu sur Lui. Il était toujours aussi bel homme avec sa crinière de fauve ébouriffé qui témoignait de son tempérament ; malgré ces années qui dessinaient des sillons sur la peau de ce visage fier et ouvert, le seigneur de Sainct Savin restait plein de fougue. Elle le revit en trai de faire bouffer ses manches avait d'abattre sa verve oratoire sur un criminel. Elle le regardait et écoutait ses paroles presque chantée comme lorsqu'il joue sur un terrain de soule se dit-elle. Elle se leva et s'approcha de lui. Il sentait déjà cet odeur de cuir et de poussière mêles de cet acre parfum d'herbes mouillées propre aux voyageurs.

Je sais vos voeux plus que sincères autant envers le POitou qu'envers ma modeste personne mon cher Seigneur de Sainct Savin.

Je vous pardonne vostre empressement et vostre départ mesme si j'eus aimé vous avoir à mes cotés durant ce règne vous sachant juste et sage. Vous avez si longtemps servi le Poitou qu'il est en effect grand temps d'aller vous aérer avant de finir en gargouille. Je vous assure de ma Protection durant ce règne et au delà, de la Justice et de la subsitance.

Et mes meilleurs pensées vous accompagneront sur les routes mon ami, passez le bon jour a vostre doulce.

L'échange d'allégeance s'étant achevé entre le Seigneur de Saint-Sauvin et la Comtesse, Baillant décida que le moment était opportun pour faire son entrée à la suite.

Les allégeances, perpétuelle cérémonie dont la valeur semble se perdre au milieu d'un automatisme... mais lorsque le moment vient à honorer les droits et devoirs, c'est souvent à cet instant que l'on se rend compte de ce manque de crédits que revêt aujourd'hui la cérémonie d'allégeance.
Ciel, que ces cérémonies étaient baignées d'hypocrisie et d'ennui, les uns pensant qu'un simple serment, n'ayant de valeur que celle que l'on veut bien lui donner, suffit à leur assurer de conserver leurs fiefs, les autres las de répéter un serment auquel il s'attache jour après jour en servant le Poitou dès que le besoin s'en fait sentir... Enfin, c'était souvent l'unique occasion de voir la noblesse réunit au grand complet.

Mais aujourd'hui la chose était particulière, c'était sa fillote qui siégeait sur ce trône et succédait à la déjà longue liste des Comtes et Comtesses du Poitou. Pour l'occasion, il n'était pas question de jouer les désabusés, et l'habit d’apparat était de rigueur sans quoi il allait entendre quelques reproches.
En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, le voila entrant en grande pompe dans la salle du trône, saluant d'un signe de tête les nouveaux seigneurs du Poitou, ainsi que les nobles qu'il côtoyait régulièrement entre chambre de noblesse et institutions poitevines, grimace de rigueur en voyant le couple Garion accompagné d'une forte envie d'éructer qu'il parvint fort heureusement - mais difficilement - à contenir... imaginez le scandale ! Un discret sourire en direction des autres visages qui lui paraissaient familier, puis enfin, son regard se posa sur sa fillote.

Il s'avança dans sa direction, la contempla un instant, puis pausa un genoux à terre la pointe de son épée plantée au sol. Abaissant la tête, il eut un léger sourire imaginant ô combien Davor eut aimé le voir dans cette position en face de lui.
Puis, tête droite, regard perçant en direction de la Comtesse il prononça.

Comtesse Oane de Surgères, en ce jour du cinq juin mille quatre cent cinquante-neuf, nous vous reconnaissons comme Comtesse légitime du Poitou, et donc notre suzeraine.

De ce fait, nous, Baillant de Mauléon Penthièvre, Duc de Chasteau-en-Anjou, Comte de Pons, Baron de Mauléon & Baron de Montreuil Bellay... Petit moment pour reprendre son souffle, mais puisque d'autres faisaient tout l'inventaire il fallait bien qu'il le fasse aussi.
...vous promettons Aide, Conseil et Fidélité.
Vous trouverez toujours porte ouverte en mes demeures, si vous souhaitez vous entretenir de quelque sujet que ce soit.

Puissiez vous régner en juste et avec fermeté, beaucoup de choses restent à faire...

Lady entre dans la salle presque à reculons.
Même si elle se faisait une joie de cette cérémonie là précisément, des ... évènements ont eu raison des préparatifs.
Au centre de l'attention générale, sa fille. Baillant est en plein hommage.
Décidément, non. La Comtesse ne peut se résoudre à interrompre la cérémonie officielle.
Mais Oane lui pardonnerait-elle si elle s'aventurait à gardait une telle nouvelle par devers elle?
Et si j'avais elle la prévenait trop tard?

Mal à l'aise, Lady balaye la salle du regard. Elle n'avait pas envie de faire ça en public.
Son regard accroche des silhouettes familières. Presque toutes lui tournent le dos.
S'attendront-elles à ce qu'elle prenne des airs éplorés?
Lady n'a aucun doute, ce n'est pas l'époux qu'elle risque de regretter. Ni l'homme.
Mais le personnage...
Ce qu'il a accompli, ce qui lui resterait à accomplir si... Non, l'espoir quel qu'il soit n'est plus.
Les traits tirés plus par la fatigue que le chagrin, Lady scrute sa fille qui officie, Eragon à ses côtés.

Baillant attend la réponse d'Oane. Dès qu'elle sera faite, il se retournera.
Si Oane lève les yeux pour voir qui va s'avancer ensuite, tous 2 risques de la voir.
Il faut que Lady se décide. Et vite. Oane n'a jamais eu l'oeil dans sa poche...

Non, elle ne peut se résoudre à annoncer ça à leur fille devant la noblesse réunie.
Vu l'heure, la cérémonie semble toucher à sa fin. Peut être...

Reculant discrètement dans l'embrasure de la fenêtre derrière elle, sa main se pose sur le bois d'un écritoire. Sa présence discordante à cet endroit, lui laisse imaginer qu'il a été déplacé pour des nécessités d'organisation qui lui échappent... Et si...? Lady jette sommairement un oeil au parchemin abandonné: une invitation à des joutes quelconques... D'un geste vif, elle en déchire un morceau pour y griffonner nerveusement quelques mots...
"Ma fille, je dois te parler... l'heure approche."

Lady plie et replie le fragment de missive.
Aucune livrée gueule et or en vue pour faire donner le mot...
Dire qu'en général il traine toujours des serviteurs ou des pages dans tous les coins...
La comtesse indique à un garde légèrement récalcitrant qu'il est impératif que ce billet arrive à leur Comtesse du Poitou dans les plus brefs delais, quitte à ce qu'il le confie d'abord au Héraut de sa part. Avec agacement, Lady se dit qu'une bourse viendrait sûrement à bout des dernières réticences du garde mais ce dernier change brusquement d'avis, après un bref coup d'oeil à la comtesse, allez savoir pourquoi...

Lady suit le garde des yeux quelques secondes puis fixe son attention sur sa fille.
Elle a vraiment l'air dans son élément. Pourquoi faut-il assombrir son regard océan en un tel moment?
Pourquoi faut-il qu'il s'assombrisse tout court...

Que ces allégeances étaient longues, la jeune femme sentait ses orteils frétiller dans ses bottillons. Elle darda un regard inquiet sur l'assemblée, une angoisse de plus en plus pesante opprimant sa poitrine. Surgit alors son bien aimé parrain au port fier et à l'allure majestueuse. Sa présence la réconforta et elle oublia un instant qu'il était le seul membre de sa famille présent. Elle sourit mesme en l'entendant minimiser le nom des Penthièvre qui était pourtant désormais le sien également et ce mélange une promesse qui poussait dans le ventre de sa duchesse adorée.

Cher Baillant de Mauléon Penthièvre,
Duc de Chasteau-en-Anjou, Comte de Pons, Baron de Mauléon & Baron de Montreuil Bellay,
en ce jour du cinq juin mille quatre cent cinquante-neuf,
nous, Oane de Surgères, comtesse de Poitou, vous accordons avec bonheur Protection, Justice et Subsistance comme la coutume le veut mais aussi comme nostre coeur nous le dicte à vous mon parrain dont chaque jour que le Très Haut faict apporte la preuve de vostre soutien juste et éclairé.

Je tâcherai de tendre vers cet idéal de Justice et de fermeté que nous partageons et me pencherai vers mon reflect dans vostre regard pour savoir quand je m'égare du droit chemin.

A peine eut elle finit qu'un page vint à sa rencontre et lui tendit un billet. Le visage de porcelaine déjà fort blanc par nature avait encore réussit à pâlir... et elle n'avait pas encore poser la main sur le parchemin. Elle le porta à sa taille, le déroula puis lut.
"Ma fille, je dois te parler... l'heure approche."
Oane sent comme un poignard aiguisé fouailler ses entrailles. Elle relit les mots sans les comprendre mais son coeur lui sait il a déjà saisis. Le vide s'y engouffre et ses jambes fondent sous elle. Surtout ne pas défaillir surtout ... pas devant... surtout ...

Bon il était temps que ces allégeances se finissent...tout le monde se regarde dans le blanc de l'œil sans bouger.
Le général lâchât la main de Lafa:

Ma chérie...faut que j'y aille..la prochaine saison de cerise c'est l'année prochaine...autant que cela finisse.

Le général de la légion Poitevine se présenta devant la comtesse.
Il leva facilement sa lourde épée et avant de la planter au sol..l'observa ...elle avait tant fait pour le Poitou...mais était rester humble tout comme lui....

La planta au sol,frappant sur sa poitrine qui résonna,le général parla d'une voix forte :

Moi Cyclope,Baron de Marsay et général de la légion Poitevine,je vous reconnaît aujourd'hui et jusqu'à votre règne,comtesse du Poitou.
Je jure aide ,conseil et fidélité !

Puissiez vous régner en nos terres et porter au Poitou tout le bien que demande un peuple.

Elle le vit se lever et lui sourit... Elle était fière de lui et de son dévouement pour son comté.
Elle le regarda se présenter afin de prêter allégeance devant la Comtesse dont le visage s'était assombri soudainement.

Phil1, qui était arrivé au début de la cérémonie, observait la noblesse poitevine prêter serment auprès de la nouvelle comtesse qu’il ne connaissait d’ailleurs pas.
Cela faisait plusieurs mois qu’il ne venait que de façon épisodique à Poitiers. Les affaires du royaume le tenant éloigné du Poitou. Enfin bref pensa t’il.

Il attendit que Cyclope ait terminé pour s’avancer vers la comtesse puis mettant un genou à terre, il posa la pointe de son épée sur le sol, tenant la garde d’une main ferme et prononça d’une voix claire.

Nous, Phil1 de Valois, seigneur de l’Agord renouvelons notre allégeance au Comté du Poitou et en son représentant légitime sa Grandeur la Comtesse Oane.
Juro obsequium, auxilium et consilium.

Deux hommes aux pieds de la Comtesse, elle allait donc attendre encore un peu pour prendre son tour. Inutile de se bousculer.

Sagement, elle surveille pour pouvoir se lever avant se faire une nouvelle fois doubler sans rien avoir vu venir.

Oane regarda à travers un voile de brûle ce géant de Poitou à ses genoux, elle avait envie de s'appuyer sur Lui mais cela ne se faisait pas à tout le moins se dit elle, si je tombe, il pourra me relever, ce baron à la carrure d'ours, un fétus de paille dans sa grande paume. Un pâle sourire naquit sur ses lèvres cerise, elle serra les dents se redressa, hors de question de fléchir, relever le menton, se tenir droite et dire que cette cérémonie d’allégeance allait peut etre lui coûter les derniers instants de partage avec son père ... vanité tout n'est que vanité.

Moi, Oane de Surgères, comtesse de Poitou, je suis fière de recevoir l'allégeance de vous guerrier intrépide au fort caractère qui onc ne ploie devant l'ennemi.
Oui, je suis fière baron de Marsay que nostre comté bien aimé compte des hommes et des femmes tels que vous sur qui il peut compter pour dompter l'indomptable et pourfendre ceux qui oseront se dresser face à nous et à la Justice divine.

Je vous accorde ma Protection, La Justice et La Subsitance.
Puisse le Très Haut veiller sur vous

Oane avait repris de l'assurance, son visage d'albâtre aux traits réguliers et décidés affichant une mine grave et impavide mais sa main aux longs doigts blancs froissait dedans ses mains tremblantes pour un petit bout de parchemin.
Puis vint le tour de Phil1 de Valois, seigneur de l’Agord.

Seigneur de l'Agord, je vous accorde ma Protection, La Justice et La Subsitance.
Puisse le Très Haut vous garder.

Oane se demanda combien de nobles ne s'étaient pas encore présenté ; en effet, la cérémonie aurait du s'arrêter là mais cela s'éternisaitr comme bien souvent d'autant qu'elle mesme était du genre à discourir se dit-elle, accordant une importance à ces voeux qui pouvait si l'on n'y prennait pas garde devenir creux.
Et pourtant il lui fallait partir séant. rejoindre sa mère et so Infinie Grandeur de Père. Il aurait tant aimé être là en ce jour se dit elle. Un reflet naquit au coin des yeux. Un océan qui déborde. Elle ferma les yeux un instant et fit le voeu que je temps s'accèlère et que tous les nobles viennent bien vite faire leur devoir.

Citation :: [HRP, a ceux qui souhaitent que leur perso fassent allégeance :
Dans une semaine, le RP allégeances sera fini.
Déjà il aurait du etre clos hier mais LJD Eragon étant en vacances ...
quand le chat n'est pas la les souris dansent ;-)
Avec son aimable autorisation :-)]

Oane a écrit:

Citation :: [HRP, a ceux qui souhaitent que leur perso fassent allégeance :
Dans une semaine, le RP allégeances sera fini.
Déjà il aurait du etre clos hier mais LJD Eragon étant en vacances ...
quand le chat n'est pas la les souris dansent ;-)
Avec son aimable autorisation :-)]

[il est bien difficile de faire passer chacun son tour en gardant un minimum de facon RP... la dernière remarque sous entendu de Allydou le montre bien, deux personnes a genoux en meme temps devant la comtesse... c'est moyen.

Je pourrais me présenter a l'instant, mais allydou attends donc par courtoisie Xavix attendra qu'elle ait fini... d'ici la peut etre qu'un autre aura prit la place... donc Xavix attendra par courtoisie qu'il ai terminé...

Ca a tarder a démarrer, ca traine en longueur entre chaque tour... pour ma part je suis passé plusieurs fois et n'ai pu faire mon allégeance car la place était prise... donc j'imagine que je ne suis pas le seul dans ce cas.
C'est le système qui veut ca... c'est très moyen comme système... mais j'ai pas d'autre proposition a vous faire...]

» Demande d'Oane de Surgères
» Juin 1459
» Nouvelle Traque : du 1er Juin au 1er Juillet 1459
» SURGERES // Mnémosyne
» [vicomté] Frontenay - Oane